Le Mystère Fulcanelli
Un meurtre dans une vieille église de Séville… Un
assassinat dans une bibliothèque parisienne… Un ancien manuscrit dérobé… Le
lien entre ces affaires : Fulcanelli, le nom d’un mystérieux alchimiste du
XXe siècle. Depuis près de cent ans, chercheurs et historiens tentent de
découvrir qui se cache derrière cet énigmatique pseudonyme.
Je ne lis pas souvent de
thriller, mais j’aime bien sortir de ma zone de confort (fantastique, fantasy
<3) de temps à autre. J’avais déjà lu de cet auteur La Moïra et Gallica, deux
trilogies de fantasy, et j’avais adoré, ce qui m’a poussé à me tourner vers ses
productions policières, qui forment l’essentiel de son œuvre. Je commence ainsi
avec Le Mystère Fulcanelli, qui n’est
pourtant pas le premier de la saga d’Ari Mackenzie, mais il peut tout aussi
bien se lire sans connaitre les aventures précédentes du détective. C’est la
force de beaucoup de livre policier je trouve, et c’est très pratique puisque
le numéro du tome n’est que rarement écrit sur la couverture…
Bref, ce livre étant
celui qui m’intriguait le plus, je l’ai lu et si l’intrigue ne m’as pas tant
emballée que ça, j’ai adoré la partie historique de recherche de l’identité de
Fulcanelli. Je me suis éclatée à lire les notes des personnages, de voir
l’avancée de l’enquête, qui au final me semblait plus importante que trouver le
meurtrier et le fin mot de l’enquête policière. Les parties historiques ont en
effet cela qu’elles énoncent des faits réels et que les personnages eux-mêmes
trouvent que c’est la partie la plus intéressante de leur enquête, ce qui la
place au premier plan. Le twist final de l’enquête étant d’ailleurs dans
l’épilogue, cela contribue à mettre en avant l’identité de Fulcanelli.
De plus, si l’enquête
restait tout de même intéressante, je n’ai pas vu l’intérêt de la couper, en
plus des faits historiques, par Lola. Je n’ai pas compris ce qu’elle faisait
là, n’aidant pas à l’enquête policière, et seulement un peu à la fin pour les
recherches sur Fulcanelli. Elle m’a donnée une impression d’inutilité profonde
dans ce récit policier, je n’ai pas trouvé qu’elle y avait sa place, même si sa
petite histoire était émouvante.
Au final, je reste
mitigée sur ce roman très fragmenté, puisque c’est la recherche historique plus
que la fiction qui m’a emballée. L’histoire m’a tout de même donnée très envie
de découvrir le monde ésotérique moderne et de découvrir certains des livres
cités, elle m’a aussi appris beaucoup de choses et je ne me suis pas ennuyée
une seconde durant ma lecture.
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