The Hazel Wood


Alice has spent most of her life on road, always one step ahead of the strange bad luck biting at her heels. But when Alice’s grandmother, the reclusive author of a book of pitch-dark fairy tales, dies alone on her isolated estate _ the Hazel Wood _ Alice discovers how bad her luck can really get.
Her own mother is stolen away _ by the figure who claims to come from the supernatural world where the fairy tales are set. Alice’s only clue is the message left behind:
STAY AWAY FROM THE HAZEL WOOD.
To rescue her mother, Alice must venture first to the Hazel Wood, then into the world where her grandmother’s tales began…
Voici le livre reçu dans la fairy loot box Twisted Tales de février, et comme toujours avec cette box, je ne suis pas déçue. Ce n’est pas un coup de cœur comme j’ai pu déjà en avoir avec la box, mais tout de même une excellente lecture.
Le livre est original tout en partant d’une base que l’on connait tous, les contes, pour en faire quelque chose de nouveau, quelque chose qui surprend le lecteur.
Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en commençant le roman, il était dans une box sur les contes, donc peut-être un peu à une réécriture, mais de quoi et comment, je l’ignorai. Comme j’avais faux ! Ce roman n’a rien à voir avec une réécriture d’un conte connu, ce sont des contes complètements originaux, nouveaux qui se trouvent dans ce livre young adult et leur forme même change du « il était une fois » heureux dont on a pris l’habitude depuis longtemps avec Perrault, Grimm…
Ce livre est noir, sombre, ses contes ne sont pas heureux, ils renferment meurtres, vengeances, haines, sang qui, en un sens, est un peu un retour vers les contes d’antan, avant que les réécritures de Perrault et Grimm ne les transforment. Le monde de Hinterland est incroyable de noirceur, à la fois déstabilisant et passionnant, l’auteur nous embarque très vite vers la découverte et à l’instar de Finch, nous sommes vite fasciné par Hinterland, par The Hazel Wood.
L’histoire se lit facilement, rapidement et très vite, addictive. C’est le personnage d’Alice qui est la narratrice, mais il semblerait qu’en anglais, la première personne me gêne moins. Je suis moins certaine en revanche que ce soit un style aussi sympa à lire en français en revanche. En tout cas, en version original, le style est bien, entraînant, fluide et facile à lire.
Au niveau des personnages, tous sont… étranges. Avec beaucoup de défaut, il est impossible de nier qu’ils ont quelque chose d’humain qui les rend réels, on ne doute pas de leur existence. Pour Alice et les personnages humains en tout cas, pour les Histoires, ils ne conservent que les éléments qui font qu’ils sont des Histoires et cette différence est parfaite dans un tel livre.
Pour les points un peu plus négatifs, parce que ce livre n’est pas parfait malheureusement, ils viendraient plutôt de ce qui aurait pu être plus développé. Cet homme roux n’apparait pas suffisamment à mon avis, j’aurais tellement aimé en savoir plus, que sont historie soit plus développé. De même que pour la seconde partie du roman et les personnages qui en font partis, cette partie m’a semblé passer trop vite, la résolution était bien trop rapide. Franchement, j’aurais préféré avoir un livre entier concernant la partie dans Hinterland, concernant cette descente vers l’inconnu. Peut-être cela vient-il juste qu’il s’agisse du premier roman de l’auteur, la suite sera meilleure encore.

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