Les Puissants tome 1 Esclaves
Dans une Angleterre gouvernée par une poignée
d’aristocrate aux pouvoirs surnaturels, chacun doit donner dix ans de sa vie en
esclavage.
Abi, 18 ans, et son frère Luke, 16 ans, voient
ainsi leur destin bouleversé quand leurs parents les emmènent accomplir en
famille leurs jours d’esclavage.
Abi devient domestique au service de la puissante
famille Jardine. Le décor est somptueux, pourtant il dissimule des luttes de
pouvoir sans pitié.
Luke est exilé dans la ville industrielle de
Millmoor. Loin de sa famille, dans un environnement brutal et pollué, il
s’épuise à la tâche. Mais d’autres, comme lui, partagent ses idéaux de liberté.
Il découvre alors qu’il existe un pouvoir bien
plus puissant que la magie : la rébellion.
J’espérais, en achetant
ce livre au salon du livre jeunesse de Montreuil, que ce soit une bonne
découverte. Maintenant je désespère que l’auteur n’ait pas été présente pour
dédicacer le livre et pouvoir parler avec elle de son contenu qui m’aura tenu
en haleine les quelques jours de sa lecture.
En fait, je ne l’ai pas
vraiment lu, je l’ai dévoré, au début doucement, pour ne rien enlever du
plaisir de voir l’histoire évoluer sous les yeux du lecteur, puis l’attraction
est devenue trop intense et en quelques heures les dernières centaines de pages
furent terminé. Il me fallait la suite, j’étais incapable d’attendre.
Ce livre n’est pas
parfait, ce qu’il dit est parfois un peu gros, mais il nous entraine facilement
dans son univers à l’aide d’une histoire sympathique, bien menée quoique parfois
un peu rapide, et des personnages attachants. C’est un page turner puissants, un de ces livres dont on ne peut sortir
avant de les avoir terminés, et alors encore, il nous faut la suite.
J’ai adoré l’univers, sombre,
il soulève d’intéressantes question même si c’est de là que je trouve aussi que
certains points sont « gros ». Après tout, on avait bien compris que
les Egaux sont la critique des aristocrates, alors pourquoi insister encore et
encore en ajoutant la révolution française ? C’est le genre de point que j’ai
trouvé redondant, mais l’auteur arrivait également à utiliser ses grosses
références au monde réel avec de la poésie, ce qui rattrapait aussi. J’ai adoré
le fait que les doués utilisent les cerisiers en fleurs au japon comme moyen de
montrer leur pouvoir, alors qu’on sait que c’est un élément que les japonais
vénèrent sans même que les doués n’existent. C’est aussi un moyen de montrer
comment on prend le pouvoir et le fait accepter sans que personne ne s’y oppose,
alors qu’il n’y a que du faux dans ce qui est montré.
Le livre manque un peu de
subtilité dans ses messages, mais il ne reste pas dénué d’intérêt pour autant. Il
dit bien ce qu’il veut dire, le tout fonctionne parfaitement et les Dons sont intriguant.
Comme Silyen, je meurs d’envie d’en savoir plus.
Le livre suit une petite
famille qui doit faire ses années d’esclavage, mais c’est surtout un moyen de
montrer les rouages de la politique de ce monde à travers le point de vue de
nombre de personnage. J’ai beaucoup apprécié que chaque chapitre se concentre
sur le point de vu d’un personnage, et pas seulement Abi et Luke, mais aussi
Silyen (que j’ai adoré <3), Bouda, … Ce n’en était que plus intéressant et
les personnages devenaient plus attachant, je les découvrais à chaque fois avec
des yeux nouveaux. Je pouvais ainsi suivre plusieurs intrigues à la fois, dans
plusieurs lieux, ce qui rappelle un peu le trône de fer, mais en version
jeunesse et plus amusante, moins violente.
Je ne vais pas m’attarder
trente mille ans, sachez juste que ce roman est une petite pépite jeunesse,
avec un message un peu « gros », mais un récit entrainant, des
personnages attachants, et des intrigues passionnantes. Ne reste plus qu’à
attendre de se procurer la suite.
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