Le Cinquième Evangile



L’un des plus éminents spécialistes du suaire de Turin est assassiné dans les jardins du Vatican. Il venait de découvrir l’existence d’un cinquième évangile. Qui a bien pu vouloir le réduire au silence ? Et quelles révélations contient l’antique manuscrit ?

Je l’avoue, ce livre ne m’a pas attirée pour son résumé, ni pour son titre, mais par sa beauté visuelle. La couverture est rouge sang, toute simple, avec le titre et autres écrits gravés en noirs, mais les pages dorées apportent une majesté, un effet superbe et je voulais absolument l’avoir dans ma bibliothèque. C’est rare que je craque comme ça, j’aurais résisté à ce livre un moment d’ailleurs, mais vient forcément le moment où je craque. Et même si le livre sort un peu de ma zone de confort (fantastique, fantasy, science-fiction), il a tout à fait sa place sur mes étagères.
Après achat est venu le moment de la lecture, et même s’il est écrit à la première personne, ce qui me faisait un peu peur étant donné que le seul thriller en « je » que j’ai lu a été une déception (The JerusalemPuzzle). Mais je ne partais pas avec autant d’appréhension qu’avec un jeunesse et je me suis dit que, après tout, cela restait original pour un policier et peut-être que cela rendrait bien. J’ai eu raison d’avoir de l’espoir pour ce livre, il est génial. Cette narration à la première personne sert parfaitement le livre et je me suis vite habituée, j’ai vite adhéré à ce style qui permet de suivre l’enquête au même rythme que le protagoniste. Et comme tout le monde lui cache des choses, comme seul lui semble chercher le fin mot de l’histoire, et bien c’est un choix narratif adapté.
Une seconde peur venait du caractère religieux. Suivre un prête me faisait redouter une apologie du christianisme et sincèrement, cela ne me tentait pas. Mais là encore, je n’ai pas été déçue. Le personnage, et l’auteur derrière, se contente de raconter son histoire, de dire les choses comme les sont, de rechercher la vérité, sans dissimuler les méfaits de la religion. La religion catholique est la sienne, mais il ne cherche pas à convertir le lecteur, et c’est tant mieux. J’ai eu un peu de mal, il faut l’admettre, à comprendre en quoi la pire condamnation qui puisse exister et d’enlever la prêtrise, mais je me suis tout de même vite prêtée au jeu de « il faut sauver Simon ».
L’enquête enfin était passionnante. En parallèle il y avait l’enquête de la mort d’Ugo, et celle du Diatessaron, le cinquième évangile, que menait Ugo avec Alex. Les deux étaient prenantes et s’entremêlaient parfaitement.
J’ai peut-être été un peu déçue tout de même par le twist final : je l’avais prédit quelques chapitres auparavant, mais en même temps j’en ai bien ris, d’avoir compris avant Alex : en un sens, je m’y attendais autant que je ne m’y attendais pas.
En tout cas, Le Cinquième Évangile aura été une lecture très sympathique dans un environnement que je ne connais que trop peu, j’aurais appris énormément durant cette lecture.

Commentaires

  1. Oh, mon oeil a été attiré par la couverture! XDD On dirait un accessoire de film d'horreur avec des démons, c'est trop classe. c:
    Tu peux te faire un autel démoniaque en le mettant à l'envers comme ça, hahahaha! (timbrée.)

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