Nervernight
Be advised the pages in your hands speak of a girl
whowas to murder as maestros are to music.
A girl some called Pale Daughter. Or Kingmaker. Or
Crow.
A killer of killers, whose tally of endings only
goddess and I truly know.
From
bestselling autor, Jay Kristoff, comes a dangerous new worl and a heroine born
in darkness.
Destined
to destroy empires, Mia Corvere is only ten years old when she is given her first
lesson in death.
Six
years later, the child raised in shadows takes her first step towards keeping
the promise she made on the day that she lost everything.
But
the chance to strike against such powerful enemies will be fleeting, so if she
is to have her revenge, Mia must become a weapon without equal. She must prove
herself against the deadliest of friends and enemies, and survive the tutelage
of murderers, liars and daemons at the heart of a murder cult.
The
Red Church is no ordinary school, but Mia is no ordinary student. The shadows
love her. And they drink her fear.
Ça y est, j’ai lu le
roman reçu dans la Fairy Loot box du mois d’août qui se consacrait aux méchants
avec le thème Dark Deeds. Il s’agit d’une box anglaise et donc le roman aussi
est en anglais. Pour le moment, je n’ai pas encore lu beaucoup de roman dans
cette langue (ce n’est que le troisième que je lis dans la langue de
Shakespeare), la lecture fut pour moi longue et un peu difficile (c’est plus dure
à lire que les Harry Potter) mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier ce livre,
premier tome d’une trilogie. Au fur et à mesure de ma lecture, j’ai d’ailleurs
commencé à prendre la main pour la lecture en anglais et, à la fin, je me suis
enfilée cent pages d’un coup, c’est dire à quel point j’étais happée par ce
roman. Ce livre a également une couverture magnifique.
Dans celui-ci, nous
suivons le personnage de Mia qui, comme l’indique le thème de la box, n’est pas
un enfant de cœur et nous en sommes informée dès le début avec la préface du
narrateur, que j’ai trouvé très bien faite, elle rappelait les préfaces dans
les vieux romans ce que j’ai beaucoup apprécié, comme un petit retour aux
vieilles pratiques. Cependant, si Mia reste un assassin, une méchante donc, qui
poursuit un but sombre, qui a un passé sombre, nous ne pouvons que nous
attacher à elle, surtout qu’elle n’est pas aussi horrible que je m’y attendais
en commençant ce livre.
Nous la découvrons sous
deux angles différents : en parallèle de son arrivée à l’Eglise Rouge,
nous suivons sa survie six ans auparavant après la déchéance de sa famille.
Nous pouvons ainsi voir comment Mia s’est construite, comment elle est devenue
ce qu’elle est, et le passé fait étrangement écho au présent et nous
aide à mieux comprendre ce dernier.
Mais je n’ai pas envie d’en
dire plus sur l’histoire, le résumé est assez parlant et le mieux est de lire
ce livre pour s’en faire une idée (je n’ai malheureusement pas la moindre idée
si ce livre sortira en France ou non, et si oui, quand).
J’ai trouvé que ce roman
était très bien maitrisé, je me suis complètement plongée dans l’histoire, même
si la lecture fut difficile, et l’univers est incroyablement développé. Je ne
peux en revanche pas trop parler du style, n’étant pas habitué à cette langue,
je suis notamment incapable, par exemple, de dire si le style était fluide. En
revanche, j’ai bien aimé et il y a certains points de style qui, eux, sont plus
facile à aborder et comprendre (métaphore, chiasme _ dont l'auteur semble les apprécier au vu de leur nombre _ ...). Le narrateur s’adresse à nous en racontant l’histoire de Mia
mais, contrairement à beaucoup de livres qui font apparaitre un narrateur qui
se dévoile un peu plus, ce narrateur n’est en aucun cas un personnage de l’histoire,
ce qui fait qu’il n’y a pas le moindre « je » excepté dans la préface
et la postface, ce que j’ai beaucoup apprécié. Les interventions du narrateur
dans le récit étaient également plaisantes, amusantes aussi, et m’ont
fait aimer ma lecture d’autant plus, même si je peux comprendre que les
exclamations comme « O Daughters » peuvent être redondantes.
Cependant, les notes de bas de pages étaient trop importantes :
régulièrement, un astérisque venait se glisser dans le roman pour qu’une note
de bas de page puisse expliquer le passage à la lumière de l’histoire du pays,
ce qui est très intéressant et montre un univers très bien construit, mais
coupe un peu la lecture.
Pour conclure, c’est une
histoire bien sympa avec un personnage sombre mais attachant et une trilogie
qui promet d’envoyer du lourd. J’attends la suite avec impatience et je
remercie Fairy Loot pour cette superbe découverte.
Commentaires
Enregistrer un commentaire