Kaleb tome 1
A 19 ans, Kaleb
Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous
manipuler. Il vous connaît mieux que vous-même. Et cela le rend irrésistible.
Terriblement dangereux. Parce que l'on ne peut s'empêcher de l'aimer. A la
folie. A la mort.
Sachez que ce qu'il vous
fera, il n'en sera pas désolé. Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise
millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus.
Jusqu'au jour où sa propre puissance le dépasse et où tout bascule... Mais que
peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?
Kaleb est un roman sublime de Myra Eljundir. Nous y suivons un
personnage des plus original puisque celui-ci fait le mal, il respire le mal,
le mal fait parti de lui. Kaleb est un
protagoniste mauvais et pourtant, on ne peut s’empêcher de l’apprécier. Plus
nous le suivons dans le livre et plus on s’attache à lui. Nous le suivons donc
à travers la découverte de son pouvoir, l’empathie, le don de ressentir ce que les
autres ressentent. Il entre dans les têtes des gens pour les changer, pour en
retirer du plaisir, pour survivre. Plus nous avançons dans le roman et plus le
mal est présent, à travers Kaleb mais aussi à travers les autres protagonistes.
Car une traque a été lancé, Kaleb est un chasseur et à la fois une proie. Les
révélations arrivent petit à petit dans l’histoire, nous découvrons, en même temps
que Kaleb, l’assistante du colonel qui chasse le jeune homme.
C’est une histoire
violente, incroyablement visuelle grâce au style merveilleux de l’auteur.
Pourtant, j’avoue avoir eu un peu de mal au début avec ce style. En effet, rares
sont les livre écrits au présent, il faut l’avouer, et cependant le présent est
très bien utilisé, tout à fait adapté à l’histoire. On se sent encore plus
emporté dans les rues de Paris aux côtés de Kaleb.
Ce roman est un gros
coup de cœur à ne pas rater, et pourtant, comme indiqué sur la quatrième
de couverture, âmes sensibles s’abstenir tant ce livre est visuel. Car
certaines scènes sont d’une violence incroyable tandis que d’autres sont plus
sensuelles.
La couverture est
aussi d’une beauté sensationnelle. En effet, nous n’y voyons que le titre,
écrit en gros mais ce titre est tellement bien adapté au roman, ce nom
correspond tellement bien au personnage. Kaleb, Caleb, le second de Satan, le
mal dans toute sa splendeur.
L'ensemble : Kaleb
Tome 2 : Abigail
Tome 3 : Fusion
:Je vois que tu as eu un coup de coeur pour kaleb, je ne suis pas très très tentée mais si j'ai l'occasion de le lire un jour je le ferais par curiosité =)
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