Dôme tome 2
Ce tome fut celui qui rendit cette série de Dôme un coup de
cœur à mes yeux pour de nombreuses raisons.
Tout d’abord, la couverture est sublime et représente à
merveille le contenu du roman. Il s’agit, comme vous avez dû le constater,
d’une moitié du dôme, où l’on voit de la fumée s’échapper des maisons
prisonnières du dôme ce qui nous indique que ce tome se concentre beaucoup plus
sur les malheurs qu’amène le dôme sur la ville de Chester’s Mill. Cette moitié
du dôme complète la première que l’on découvre sur la couverture du premier
livre. Nous avons donc le dôme entier si l’on réunit ces deux couvertures et
cela nous montre très bien l’évolution de la vie sous le dôme qui d’abord est
d’apparence assez calme avant de se métamorphoser en désastre.
Ensuite, j’ai apprécié le fait que la quatrième de
couverture soit la même que pour le tome 1, c’est-à-dire le dôme recouvrant la
ville, car ainsi rien n’est dévoilé sinon l’ambiance. Le mystère reste donc
entier à la vue de cette couverture.
J’ai alors ouvert le livre et je ne l’ai pas lu ; je
l’ai dévoré. Le style nous entraîne immédiatement auprès des personnages qui
sont moins nombreux que dans le tome 1 et dont il nous est alors plus simple de
nous souvenir les noms. De plus, depuis le premier livre, les personnages nous
sont globalement devenus très attachant ou au contraire détestables ce qui fait
que nous les suivons avec joie dans ce roman, priant pour que tout se finisse
bien pour eux.
L’histoire enfin m’a beaucoup remuée. C’est impressionnant
de voir à quel point une situation peut dégénérer et ce que font les Rennies
est assez terrifiant ; la dictature se met en place tellement rapidement.
Mais surtout, la fin m’a laissée bouche bée : la solution la plus simple,
la seule qui puisse fonctionner pour que le dôme disparaisse est la dernière à
laquelle on pense. En effet, elle signifie l’humiliation pour les humains,
c’est la défaite et l’on comprend que personne n’y ait pensé avant. Ce n’est
pas une fin héroïque comme dans de nombreux livres, mais une fin humaine. De
plus, je ne m’attendais à une fin aussi sinistre : jusqu’au bout, j’ai
frissonné pour les protagonistes, me demandant s’ils allaient s’en sortir.
C’est impressionnant de voir à quel point une ville peut sombrer rapidement
lorsqu’elle est livrée à elle-même.
Pour conclure, ces deux romans sont génialissimes et ce
second tome est un grand coup de cœur qui me donne très envie de découvrir
d’autres romans de Stephen King.
Commentaires
Enregistrer un commentaire