Germinal
1885. Disparition de Hugo. Apparition de Germinal.
Voici dans la France moderne et industrielle, les « Misérables »
de Zola. Ce roman des mineurs, c’est aussi l’Enfer, dans un monde dantesque, où
l’on « voyage au bout de la nuit ». Mais à la fin du prodigieux
itinéraire au centre de la terre, du fond du souterrain où il a vécu si
longtemps écrasé, l’homme enfin se redresse et surgit dans une révolte pleine d’espoirs.
C’est la plus belle et la plus grande œuvre de
Zola, le poème de la fraternité dans la misère, et le roman de la condition
humaine.
Ce n’est pas le premier
roman de Zola que je lis, et ce n’est surement pas le dernier (surtout que j’ai
une bonne réserve des Rougon-Macquart dans ma pal ^^). J’avais déjà beaucoup
apprécié Nana et L’œuvre dans cette saga mais j’avoue que je ne pensais pas aimer
plus encore Germinal. Ce livre est
une excellente surprise, avec une histoire qui tient en haleine, des
personnages attachant, et un combat dont on ne peut que souhaiter qu’il ne soit
pas vain.
Je dois avouer que le
début fut un peu long, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, Etienne
ne m’intéressant pas forcément. Cependant, une fois l’introduction, un peu
longue donc, de son arrivée à la mine et son adaptation, l’intrigue se forme
autour de la grève, d’une révolution des plus passionnante. Ce roman dépeint
avec une force frappante le malheur des mineurs et leur courage, leur combat,
ce qui est plutôt impressionnant car ils sont tous unis. Il y a bien quelques
disputes entre ces mineurs, tous ne sont pas du même avis, mais cela n’en rend
l’intrigue que plus palpitante et l’on ne peut qu’espérer qu’ils obtiennent au
moins ce qu’ils réclament, au plus une meilleure vie sans tous leurs problèmes
d’argents et autres. Dommage que, d’un côté comme de l’autre ils soient tous
aussi bornés, surtout la Compagnie qui laisse ses ouvriers travailler dans des
conditions qui seraient inacceptables de nos jours (et de l’époque aussi, mais
là les lois étaient plus laxistes… heureusement qu’on a un peu évolué depuis)
Les personnages donnent
envie de les suivre une fois qu’on les connait. Bon, j’avoue que j’ai eu un peu
de mal avec Etienne, mais je me suis beaucoup attachées aux Maheu.
Le style de son côté, est
incroyable. C’est Zola j’ai envie de dire ^^ Je deviens de plus en plus fan de
cet auteur au fil de mes lectures et après la lecture de Germinal, je ne peux qu’être triste de n’avoir jamais eu l’occasion
de l’étudier au lycée ou à la fac (il a quand même fallu attendre ma troisième
année à la fac pour étudier enfin du Zola… et cela aura été une superbe
découverte).
Une chose est sûre, maintenant que je suis entrée dans
la saga des Rougon-Macquart, je n’en sortirai plus qu’une fois la saga terminée.
L’avantage, c’est que je peux lire les livres dans le désordre (on notera d’ailleurs
que je n’ai lu qu’une unique branche de l’arbre généalogique, la fin des
Macquart, mes lectures se concentrant, par hasard, uniquement sur les enfants
de Gervaise de L’Assommoir avec Nana, L’Oeuvre et Germinal ^^)
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