Library Wars: Love and War
Au début de l’ère Seika (ère fictive), le
gouvernement a voté un texte appelé “Loi d’Amélioration des Médias” qui vise
en réalité à un contrôle renforcé de la culture. L’armée est ainsi mise à
profit pour censurer et détruire les ouvrages susceptibles de troubler l’ordre
public, ou de porter atteinte aux valeurs de la patrie. Afin de lutter contre
cette répression, les bibliothèques se sont fédérées et mobilisées pour créer une unité d’élite spécialement entraînée pour protéger les livres et
leurs lecteurs.
Depuis que, lectrice, elle fut sauvée d’une
rafle par un des membres de cette unité d’élite, Iku Kasahara rêve d’en faire
partie à son tour. Mais l’entraînement, mené d’une main de fer par son
instructeur, s’avère impitoyable.
Adaptée d’une série de romans à succès
écrits de Hiro Arikawa, “La Guerre des bibliothèques” est une incroyable
oeuvre de politique-fiction, à la fois grave et prophétique, mais non dénuée
d’humour, qui emprunte autant à Appleseed qu’à Fahrenheit 451.
livres :
Cela fait déjà plusieurs année que je suis
ce manga, que j'attends avec impatience la sortie de chaque tome, et voilà que
déjà l'aventure se termine. Enfin déjà, elle aura quand même durée quelques
années, même si je n'aurais pas été contre quelques tomes supplémentaires.
Ce manga est une adaptation d'une série de
roman, mais j'avoue ne jamais l'avoir lu (j'avais essayé il y a pas mal d'année
mais je n'avais pas accroché au style et donc rapidement abandonné le premier livre). Un jour peut-être me lancerai-je dans les romans, mais pour le moment,
ce manga me suffit amplement.
Nous y suivons Iku Kasahara, une nouvelle
recrue des gardes armés des bibliothèques, sur plusieurs années, ainsi que ses
amis et coéquipiers, dans une histoire qui mêle amour (Kasahara rêve de
retrouver son prince et évidemment, on se doute avec joie de qui il s'agit), mais
aussi politique avec toute cette histoire de censure. Cette partie subit
d'ailleurs une évolution importante et il est au final difficile de dire ce qui
est le plus important entre l'histoire d'amour d'Iku et l'histoire des
bibliothèque dans laquelle Iku n'est pas étrangère.
Histoires d'amour et de guerre des
bibliothèques se mêlent et s'entre-mêlent, créant une aventure des plus
intrigantes avec des personnages attachants.
Iku est un personnage drôle mais aussi
forte, même si elle a ses faiblesses qui la mettent souvent dans l'embarras, il
est très facile de s'attacher à elle. Mais elle n'est pas la seule, Dojo,
Komaki, Tezaku et Shibazaki sont toujours à ses côtés, pour le plus grand
plaisir des lecteurs.
Les scènes d'actions sont bien dosées pour
n'être ni trop importante par rapport au scénario, ni pas assez et dans ce
scénario, on rigole beaucoup en voyant évoluer les diverses intrigues.
L'histoire est également très intéressante à suivre, non pas pour l'histoire
d'amour qui, il faut l'avouer, n'est pas des plus originales (comme dit
précédemment, on se doute de l'identité de ce fameux prince charmant), mais pour la guerre des bibliothèques.
Cette saga est une apologie de la diversité livresque et de ce qu'elle apporte
à son lectorat, quelque soit son support ou son histoire.
Tout cela mis en place dans un manga aux
dessins superbes et avec une bonne dynamique. Franchement, que demander de plus
sinon quelques tomes supplémentaires ? Car qui voudrait abandonner ces personnages ?
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