Un monde sans fin


1327. Quatre enfants sont les témoins d’une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine avant d’enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont la teneur pourrait mettre en danger la couronne d’Angleterre. Ce jour lie à jamais leurs sorts… L’architecte de génie, la voleuse éprise de liberté, la femme idéaliste, le guerrier dévoré par l’ambition : mû par la folie, l’amour et la haine, le goût du pouvoir ou la soif de la vengeance, chacun d’eux se bat pour accomplir sa destinée dans un monde en pleine mutation _ secoué par les guerres, terrassé par les famines et ravagé par la Peste Noire.
Avec Un monde sans fin, Ken Follet nous offre une nouvelle fresque historique aussi séduisante et captivante que Les Piliers de la Terre, cette superbe épopée romanesque qui avait pour cadre l’Angleterre du XIIem siècle.

Même si je concède avoir mis plusieurs mois pour le lire du fait de sa longueur imposante, je n’en ai pas moins fortement apprécié ce roman merveilleux. Nous y redécouvrons Kingsbridge au XIVem siècle, près de deux siècles après Les Piliers de la Terre, qui a bien changé, et de nouveaux protagonistes, tout aussi attachants que leurs ancêtres. Ceux-ci vont nous emmener dans une épopée superbe qui nous montre l’évolution d’une cité au Moyen-Âge, mais également sa survie durant la terrible Peste Noire. Cette dernière est d’ailleurs d’autant plus terrifiante qu’il n’y a aucun moyen de s’en guérir et elle touche les personnages au hasard sans que ceux-ci ne puissent rien y faire. Nous tremblons ainsi tout au long du roman, au fil des aventures des héros mais nous sommes aussi joyeux quand ils obtiennent des victoires et nous détestons sans peine certains autres personnages.
Ce roman met à l’honneur l’Italie et non plus la France et l’Espagne comme dans Les Piliers de la Terre , car quelque personne voyage et c’est ce voyage qui permet de découvrir de nouvelles évolutions pour la ville.
L’auteur mêle enfin toujours aussi bien narration et description de l’art des bâtisseurs, réussissant à nous en faire comprendre les principes évoqués par les bâtisseurs. Faits réels et fictionnels sont également toujours superbement relier, nous faisant croire à l’histoire entière pour notre plus grand bonheur.
Pour conclure, malgré sa longueur, ce livre est tout aussi bien que Les Piliers de la Terre et il ne faut pas passer à coté.

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