Nos étoiles contraires
Lorsque je lisais ce livre à la plage, ma mère m’a demandé
ce qu’il racontait. Et moi, complètement absorbée par ma lecture et désirant y
retourner au plus vite, je lui ai dit le gros de l’histoire :
-C’est une fille qui a le cancer, qui rencontre un gars qui
avait le cancer. C’est génial !
Alors là, elle m’a lancé un regard inquiet et m’a dit :
-T’es sûre que ça va ?
Une lectrice, sur Booknode.com
Un roman sur la vie, la mort et les gens qui se retrouvent coincés
entre les deux. « Nos étoiles contraires », c’est John Green au
sommet de son art. On rit, on pleure, et on en redemande.
Markus Zusak, auteur du bestseller La
Voleuse de livres
Alors qu’on craint ne ressentir que de la tristesse en le
refermant, ce livre nous fait aimer la vie plus que jamais.
Mélanie Blossier, chroniqueuse pour le magazine Page et
librairie à la librairie Doucet, au Mans
Ca frôle le génie. Ce livre est tout simplement dévastateur.
Il affronte sans peur les émotions simples, directes, puissantes.
Ce roman est juste incroyable et est un grand coup de cœur malgré
deux ou trois petits défauts.
Tout d’abord, la couverture est simple mais sublime et, immédiatement, elle attire le regard. On le prend alors et là, j’ai adoré le
touché qui est le même que la couverture de la trilogie Kaleb de Myra Eljundir ce que j’ai beaucoup apprécié
et le touché est différent dans les nuages où sont écris le titre et le nom de
l’auteur. Nous tournons alors le roman et nous découvrons la quatrième de
couverture qui est originale puisqu’il ne s’agit pas d’un résumé mais d’avis de
lecteurs et de magazine. Ainsi, il n’y a pas de résumé trompeur comme nous
pouvons en voir parfois et comme tous ces avis sont positif (ce qui est normal,
ils n’allaient pas en mettre des négatifs) cela donne encore plus envie de le
lire.
L’extérieur du livre est donc déjà superbe et nous ne
pouvons qu’espérer que l’intérieur le soit également. C’est le cas, l’histoire
est juste sublime.
Celle-ci est simple, il s’agit de l’extrait d’une vie, celle
d’Hazel, quand elle rencontre Augustus et va partager une partie de sa vie avec
lui. Il s’agit d’une histoire d’amour touchante entre deux adolescents
cancéreux, Hazel ayant un cancer incurable et Augustus étant en rémission. Nous
savons ainsi dès le début que leur histoire ne pourra pas durer, il n’y a pas
de suspense et nous nous concentrons alors plus sur l’histoire en elle-même
sans rien attendre d’anormal ou de surprenant. Cela n’empêche pas ce roman d’être
surprenant et c’est tout à son honneur. Ce livre raconte la vie avec ici un
rapport à la mort très intéressant et que nous n’avons pas forcément l’habitude
de voir car elle est très proche tout au long du roman, se rapprochant
inexorablement.
Les personnages sont très touchants également. C’est le
personnage d’Hazel qui est le narrateur et ainsi, nous connaissons ses pensées
qui sont très intéressantes, on sent qu’elle a longuement réfléchi à certaines
de ses idées qui, même si je ne suis pas toujours en accord avec elles, sont
fascinantes et intéressantes. Augustus est tout aussi intéressant et fascinant,
c’est une joie de le découvrir au travers des yeux d’Hazel. Cependant, j’ai été
un peu déçue de voir que les personnages secondaires apparaissaient aussi peu,
j’aurais aimé en apprendre plus sur eux. Les protagonistes ont également
beaucoup d’humour et ainsi, on rigole bien dans ce roman. Cela insère plus de légèreté
au livre sans pour autant en enlever le sérieux.
Le style est fluide et se lit très facilement cependant, et
c’est là un défaut qui serait plutôt lié à la traduction, je n’ai pas apprécié
que tous les « nous » soit remplacés par des « on », cela
rend le style moins littéraire ce qui est dommage. C’est un roman qui se lit
rapidement, une fois plongé dedans, nous n’en ressortons plus ou avec beaucoup
de difficultés.
Ce roman apparait comme un roman léger, que nous pouvons
lire à la plage puisqu’il ne nécessite pas de se prendre la tête. En effet, c’est
un livre simple ou il n’y a pas besoin de réfléchir sur le moment, mais il fait
beaucoup réfléchir après, je trouve, et c’est cette alliance de légèreté et de
réflexion qui fait que ce livre est un coup de cœur. Nous approchons une idée
de la mort que se font les protagonistes mais nous découvrons aussi les
réactions des gens en bonne santé autour d’eux. Ainsi, les parents, mais aussi
Monica et Van Houten m’ont marquée et je me suis un peu reconnue en eux (sauf
en Van Houten, il est trop spécial celui-là).
Pour conclure, la couverture est à l’image du roman, légère avec un fond différent, qui fait réfléchir à la vie et à la mort. J’ai d’ailleurs
beaucoup aimé la citation en quatrième de couverture de Mélanie Blossier qui
dit qu’« alors s’on craint ne ressentir que de la tristesse en le
refermant, ce livre nous fait aimer la vie plus que jamais » car c’est en
effet tout à fait ce que nous ressentons en le terminant. Cela me donne très
envie de découvrir le film.
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