Kaleb
A 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se
connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que
vous-même. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce que l'on
ne peut s'empêcher de l'aimer. A la folie. A la mort.
Cette trilogie fut pour moi une superbe découverte et un
incroyable coup de cœur.
Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé. Ce
don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme
une bête, il en veut toujours plus. Jusqu'au jour où sa propre puissance le
dépasse et où tout bascule... Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se
réveiller ?
Déconseillé
aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans
Tome 1 : Kaleb
Tome 2 : Abigail
Du début à la fin, j’ai été entraînée auprès de Kaleb pour
le suivre dans sa quête de vérité et de liberté, observant avec une certaine
réserve ses gestes souvent surprenant pour un personnage principal. En effet,
Kaleb est spécial, il est empathe : il connait nos sentiments, mais
contrairement aux protagonistes habituels, il utilise son pouvoir pour faire le
mal autour de lui et plus on avance dans l’histoire, et plus il s’enfonce dans
le mal ce qui ne rend l’histoire que plus intéressante. En effet, on se demande
alors qui sont les méchants et qui sont les gentils dans ce livre et il
apparait alors que tous sont méchants et qu’il ne faut donc pas résumer l’histoire aux « méchants perdant contre les gentils », cela nous
montre bien que dans la vie, tout n’est ni blanc ni noir, mais d’un gris plus
ou moins foncé et dans ce livre, ce sont des gris plutôt foncés qui sont les
plus à même de définir les personnages.
Nous suivons donc comme je l’ai déjà dit, Kaleb, un jeune
homme de 19 ans, dans sa quête de vérité et de liberté. Il veut en savoir plus
sur sa mère, mais surtout, il tente d’échapper au réseau Sentinelle qui veut le
capturer, comme tous les enfants du volcan, les gens possédant des pouvoirs.
Mais Kaleb est plus important que tout autre enfant du volcan, en effet, il est
bien plus puissant, étant de cinquième génération d’enfant du volcan.
Ces romans montrent une véritable avancée des personnages et
cela se voit dans les couvertures qui sont absolument sublimes et qui ont un
touché original que j’ai particulièrement apprécié. En effet, c’est la même
couverture, mais plus les tomes passent et plus la couverture s’éclaircit. C’est
à mettre en parallèle avec l’histoire car plus les enfants du volcan s’enfoncent
dans le mal, et plus leurs yeux et leurs cheveux vont s’éclaircirent, voir même
leur peau.
Et même si j’ai d’abord été surprise par le temps du style
de l’auteur _ le récit est au présent ce qui déconcerte un peu au début mais on
s’y habitue rapidement _ c’est un style qui permet d’entrer très vite dans le
roman, qui est fluide et facile à lire.
Pour conclure, Kaleb
est une trilogie fascinante qui m’a totalement entraînée auprès du protagoniste
qui malgré tout le mal qu’il fait est très attachant. L’auteur arrive toujours
à nous surprendre, du début à la fin et ne cesse de nous en faire découvrir
plus sur son univers des plus intéressants. Kaleb est ainsi une trilogie à ne
pas rater.
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