Contes
Des Contes de
Grimm, on ne connaît guère en France que les plus célèbres, encore est-ce à la
faveur d’une confusion, puisque, pour le grand public, ils appartiennent bien
plus au monde du dessin animé qu’aux deux savants allemands qui les ont relevés
pour les sauver de l’oubli.
Pourtant, tels que les frères Grimm les ont patiemment
recueillis et transcrits, ils sont une des sources les plus profondes du
romantisme allemand et ont droit à une place de choix dans la littérature
universelle. Si humbles soient-ils à l’origine, ils lui ont en effet fourni non
seulement le « il était une fois » qui est le début de tout roman,
mais d’inépuisables sujets de reflexion sur ses commencements et ses
fins : les contes de Kafka seraient pour une part inconcevable sans ce
qu’ils doivent aux Märchen, et Brecht
avait de très bonnes raisons d’imiter Grimm dans l’un de ses plus beaux poèmes.
Je suis allée faire un tour à la librairie il y a quelques
jours à l’université pour me procurer un livre pour les cours lorsque j’ai vue,
côtes à côtes, les contes de Grimm, Andersen et Perrault, vous vous doutez donc
que je n’ai pas pu résister et finalement, j’ai commencé la lecture des contes
de Grimm avec la plus grande joie pour redécouvrir, mais aussi découvrir, les
nombreux contes qu’ils ont recueilli.
Ce fut une grande surprise que de lire ces contes. J’ai
d’abord été un peu déçue de l’édition que ne nous permet pas de lire tous les
contes des frères Grimm, mais découvrir les contes a été merveilleux.
Immédiatement, on se retrouve plongé dans l’univers des contes populaires et on
se laisse entraîner dans les aventures merveilleuses des protagonistes et il y
avait au final peu de contes que je connaissais déjà, excepté Cendrillon, Blanche
Neige, la Belle au bois dormant, et Peau-de-Mille-Bête qui est l’équivalent de
Peau d’âne de Perrault, mais même ces quelques contes connus, je les ai
redécouvert sous un aspect très différent ce qui fut très agréable. Et j’ai découvert beaucoup de chose dans les contes, on ne connait par
exemple très rarement les noms des personnages ce qui permet une identification
du lecteur, mais aussi, les contes se ressemblent parfois énormément, comme
Jeannot et Margot qui ressemble trait pour trait à Hansel et Gretel. J’ai été surprise par la quantité de scène de sang, les personnages
subissent parfois beaucoup et cela montre bien qu’à l’époque, les contes
étaient censés faire peur aux enfants, leurs disant « regarde ce qui
se passe si tu es méchant ».
La lecture des contes des frères Grimm fut ainsi une
incroyable découverte qui me donne encore plus envie de lire les autres contes
de Grimm, mais aussi les contes d’Andersen et de Perrault.
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